ROBIERE Triste réalité (livre 288 pages)
Livre 288 pages
C'est l'histoire d'un punk.
Robière, la quarantaine carillonnée, est parvenu à la force du poignet à coucher sur le papier sa "Triste réalité".
Dépôt légal: janvier 2017
N° d’impression: 1701-045 Imprimé en France
Numéro d’ISBN: 978-2-9546123-2-4
Le Livre , présentation:
C'est l'histoire d'un punk.
Robière, la quarantaine carillonnée, est parvenu à la force du poignet à coucher sur le papier sa "Triste réalité".
Enfance pour le moins perturbée, adolescence tumultueuse, découverte et engagement dans le mouvement punk, picole, défonce et baise, le train, l'auto-stop et la route pour aller aux concerts, les flics, la baston et la prison, bref, la vie d'un marginal (doux euphémisme)...
Et au bout, malgré tout, une forme de sérénité... et l'amour.
Un vrai miracle punk !
Pour l'anecdote, Robière à réécrit sont livre 4 fois (ordi qui plante, disque dur en feu, inondation, cambriolage, etc, etc...).
Quatre fois le même livre, on en connaît de moins opiniâtres.
Comme diraient les Tontons : « C'est du brutal ! ».
Les Éditions Nazéroued :
Nazéroued possède de nombreux actes de naissance.
Nazéroued est né une première fois dans les beaux jours de l'an 2000 sous la lumière bretonne de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Exilé à Marseille (en zone nono), Nazéroued façonne son premier livre en 2007 "L'heure noire, cahier du temps repris" sur les rotatives nocturnes d'un imprimeur lettré.
C'est la naissance officieuse des éditions !
Suivront quelques autres ouvrages diffusés sous le manteau (ou sous le T-shirt, selon la saison).
En 2013, Nazéroued devient « officiel ».
L'association est créée et "L'heure noire" fait nouvelle peau (N° d'ISBN, code-barre, format légèrement différent, etc...)
En cette année 2016, les éditions Nazéroued passent la seconde. Deux livres sont annoncés:
- "Triste réalité" de Robière (souscription ici présente)
- "Dans la chatte à ta mère" d'Azemour Mektoub.
Nazéroued, c'est aussi une bouquinerie populaire de qualité (19 rue des Bergers 13006 Marseille) qui met le livre au service de toutes et de tous.
Qu’est-ce-que Nazéroued ?
Le village où tous les rêves sont possibles (loin, très loin des industries polluantes).
Nazéroued n'est pas près de mourir...
Extraits :
1°
« C’était qu’une question de jours quand tu sais que ton chien va y passer, tu te prépares à sa mort. Le lendemain matin, on a frappé à la porte et c’était un pote, Fab, ki venait me faire un coucou. Je trouvais bizarre que Lally n’ait même pas aboyé, donc je me suis approché d’elle, et c’est la que j’ai toucher son corps froid et elle ne respirait plus, le corps allongé sur la bâche, je me suis trouvé mal, et mon pote Seb ki passait par là, s’est trouvé con lui aussi. Je ne savais plus quoi faire alors j’ai appelé Willy et Philippe, ils sont venus à ma rescousse. On l’a recouverte avec la bâche et on l’a transportée dans la camionnette de Willy. On l’a emmenée dans une forêt où on a trouvé un petit coin sympa, on a creusé un trou puis on l’a enterrée. Elle n’a pas trop souffert, c’est ce ki importe, quelque jours plus tard Alex a suivi à son tour, pareil, même maladie au niveau des reins, et les mêmes personnes m’ont aidé pour l’enterrer a côté de Lally. D’ailleurs ils ont toute ma reconnaissance. »
2°
« Les voyages, ça a duré quelques années. Mais quand les amendes s’accumulent… Aujourd’hui je dois rembourser au Trésor public 18 000 euros. J’ai essayé de négocier avec eux mais ils ne veulent rien savoir. Alors ils ont bloqué mon compte, ils ne peuvent pas toucher à mon RMI. La Poste me retient vingt euros de frais de dossier pour interdit bancaire, mais je m’en fous car je ne veux pas payer ce que je leur dois.
La SNCF, c’est des voleurs en cravate, d’ailleurs je suis passé au tribunal pour avoir craché sur la gueule d’un contrôleur. Il ne m’avait pas respecté en me parlant comme à un moins que rien. Ça m’a mis hors de moi. En arrivant au tribunal, un médecin s’est présenté avant moi parce qu’il avait abusé d’une de ses patientes puis ça a été mon tour. Après le délibéré, je me suis présenté à la barre et le juge s’est prononcé en me donnant un mois de travail d’intérêt général et 300 euros d’amende. J’ai dit au bourreau des cœurs en robe (le juge) que si j’avais su, j’aurais dû peloter le contrôleur. La salle était morte de rire ce ki a mis le juge hors de lui. Il m’a jeté de la salle d’audience en hurlant : « Sortez d’ici ! ».
Il est devenu tout rouge, j’ai cru kil allait faire un infarctus. La SNCf m’avait déjà pris 5000 francs à l’époque où c’était les francs, que j’avais mis de côté sur un compte. J’avais vu aux infos que des contrôleurs avaient mis des handicapés en chaise roulante dans un wagon pour les vélos car il n’y avait pas de place. C’est une honte quand on sait que le président de la SNCF a détourné des millions… »